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Quand et comment débuter la diversification alimentaire ?

Nouvelles odeurs, nouvelles saveurs, nouvelles textures… l’heure de lui faire goûter de nouveaux aliments a sonné !

La diversification alimentaire est parfois appréhendée par les parents, et pourtant il s’agit d’un moment privilégié dans la vie de votre enfant (et celle de vos murs, qui vont désormais ressembler à des œuvres d’art contemporain).

Coffret repas Liewood

Quand débuter la diversification alimentaire ?

C’est généralement entre les 4 et 6 mois de bébé que l’on peut débuter la diversification alimentaire.

Pourquoi pas avant ? Principalement pour trois raisons :

  • Commencer trop tôt peut augmenter le risque d’allergies alimentaires
  • De sa naissance jusqu’à ses 4 mois, l’enfant peut uniquement digérer son lait
  • La baisse des apports de lait infantile au profit d’aliments peu riche nutritionnellement peut provoquer un risque de carence en fer ou en acide gras
  • Entre 4 et 6 mois, la déglutition volontaire se met en place (acquisition naturelle de la coordination nécessaire pour manger des aliments solides)

A partir de 6 mois, le lait ne suffit plus à couvrir tous les besoins nutritionnels de l’enfant. Toutefois, il est nécessaire de rappeler que ce dernier (qu’il soit maternel ou infantile) doit rester la base de son alimentation jusqu’à ses 3 ans.

Chaque enfant évoluant à un rythme différent, vous pouvez vous fier aux signes qui vous montrent que votre bambin est prêt pour ce nouveau challenge :

  • Il tient sa tête et peut la tourner
  • Il ouvre la bouche et s’avance à l’approche de la cuillère
  • Il essaie d’attraper et de goûter ce que vous mangez

En revanche, seul votre pédiatre ou votre médecin sera en mesure de vous donner le feu vert.

Pots de conservation Babymoov

Comment commencer la diversification alimentaire ?

Souvent, il est conseillé de commencer ces nouveaux repas au moment du déjeuner étant donné qu’il s’agit du moment de la journée durant lequel bébé est le plus éveillé.

Vous pouvez commencer par préparer des purées maison, et il existe aussi des petits pots cuisinés avec des aliments frais, de saison et pasteurisés qui conservent leurs valeurs nutritionnelles : c’est notamment le cas de ceux de Comme des Papas. Leur mission n’est pas seulement d’offrir un gain de temps aux parents ; elle est également de proposer aux bébés plus de saveurs en variant leurs recettes et surtout en s’adaptant à leurs besoins selon leur âge.

Il est tout à fait possible de continuer de donner du lait maternel à un bébé qui mange des purées. L’allaitement est bénéfique à la diversification car toutes les saveurs que mangent la maman se retrouvent évidemment dans le lait maternel. De ce fait le bébé est d’ores et déjà réceptif à des goûts différents et conserve toutes les vitamines, minéraux et anticorps contenus dans le lait maternel.

Entre 4 et 6 mois : lui proposer des purées finement mixées

La première mission est de lui proposer un légume à la fois, en petite quantité, à la cuillère ou au doigt, afin qu’il se l’approprie plus facilement et qu’il s’adapte mieux à ce changement.

L’idée, c’est aussi d’aider l’enfant à identifier le goût de chaque légume/fruit et à leur associer une couleur ou une odeur. D’autre part, cela permet de prévenir et d’identifier de potentielles allergies.

Pour se faire, quoi de mieux qu’une purée lisse ? Les incontournables : la carotte, la courgette, la betterave, les haricots verts.

Bien évidemment, vous pouvez aussi lui faire goûter des fruits de saison sous forme de compote. Toutefois, il est conseillé de commencer par les légumes. Les fruits étant plus sucrés et attrayants, le palais de bébé risquerait d’avoir déjà des préférences. Il existe des cuillères spécifiques aux premiers repas, plus fines que la norme ainsi que des cuillères plates avec un trou qui permet de pallier certains blocages tels que les troubles de l’oralité.

Il est probable que votre enfant fasse la grimace ou refuse un aliment lorsque vous lui proposez. N’hésitez pas à lui représenter une nouvelle fois quelques jours plus tard. En moyenne, on estime qu’il faut entre 8 et 10 refus pour déduire qu’il n’aime pas.

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A partir de 6 mois : les petits morceaux, les premiers produits laitiers, les mélanges

Une fois les 6 mois passés, l’enfant commence à porter un intérêt aux petits morceaux grumeleux. Vous n’êtes alors plus obligés de mixer très finement les aliments. Vous pouvez également ajouter progressivement les premiers produits laitiers à ses repas, comme par exemple un bout de fromage pour accompagner les légumes. A cet âge, l’estomac du bébé est toujours en formation : mieux vaut ainsi continuer de privilégier des légumes frais et de faire attention aux légumes trop riches en fibres comme les salsifis, le chou, ou encore le panais, qui sont plus difficiles à digérer. Il est important que chaque repas soit pris sous surveillance pour éviter les fausses routes.

En revanche, vous pouvez commencer à mélanger les aliments entre eux : voici quelques compotes gourmandes Comme des Papas.

A partir de 8 mois : les petits morceaux tendres, les féculents céréaliers

Bébé commence à se lasser des purées, et s’intéresse de plus en plus à ce qui se trouve dans votre assiette ? Ça tombe à pic : vous pouvez désormais lui proposer des féculents (comme le riz, la semoule, les pâtes), et des protéines (poisson, œuf, viande) en veillant à respecter la quantité, c’est-à-dire une fois par jour, à condition de les mixer avec des légumes pour faciliter la digestion.

Entre 12 et 18 mois : les petits plats plus élaborés

A partir d’un an, bébé devrait avoir atteint son rythme de croisière : 3 repas par jour ainsi qu’un goûter.

Le besoin en fer et en nutriments est plus important : vous pouvez lui proposer des poissons plus gras comme le saumon, la sardine ou le thon qui boosteront au passage son système immunitaire.

A cet âge, l’enfant est capable de manger le même repas que toute la famille. Veillez seulement à faire attention aux arrêtes de poisson, à la taille des morceaux ou encore aux quantités.

Attention : le réflexe nauséeux d’un enfant est moins loin que le nôtre. Le sien est au milieu de la langue, de ce fait, il est probable que certains morceaux lui provoquent un rejet.

Du côté des desserts, il est prêt à gouter à des préparations de grands, comme un crumble ou un riz au lait.

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